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Plantes toxiques pour le cheval

Photo du rédacteur: Stéphane J.Stéphane J.

Dernière mise à jour : 24 sept. 2024

Avec l'arrivée du printemps et la végétation qui reprend ses droits je me suis dit que c'était le bon moment pour quelques rappels sur les plantes qui sont toxiques pour les chevaux.




Même si le #cheval est doté d'un solide instinct pour reconnaître les #plantes qui lui sont toxiques, il arrive qu'elles soient ingérées et souvent de manière accidentelle. Il reste toutefois préférable de sécuriser l'environnement immédiat de votre cheval, en éliminant tout arbuste à baies et plantes toxiques.



 

Attention: le cheval se montrera moins vigilant si on lui propose de la nourriture. Des personnes bien intentionnées peuvent accidentellement le pousser à ingérer des plantes toxiques. Pensez à rappeler aux visiteurs de ne pas nourrir vos chevaux.

 

Plusieurs familles de plantes et de baies sont toxiques pour les chevaux. Certaines sont faiblement toxiques, comme les faines de hêtre ou la nielle des blés et d'autres à l'inverse sont très toxiques comme l'ellébore, la belladone et l'if.


 

Attention à la qualité du foin: le foin contaminé est responsable de nombreux empoisonnements. Les plantes responsables sont généralement le coquelicot, l'adonis vernalis ou le seneçon. Il est donc important de bien veiller à la qualité du foin proposé à votre cheval.

 

Parmi les nombreuses plantes toxiques du cheval, voici une liste de plantes particulièrement toxiques qu'il est bon de savoir identifier (attention selon les régions certaines plantes peuvent être plus ou moins communes).




1- Jacobée ou séneçon ou herbe de St-Jacques : généralement, pas consommée à l’état frais par les chevaux, sauf en cas de rareté d’herbe, on peut la retrouver dans le fourrage et qui une fois sec est consommé par le cheval. Amaigrissement, anémie (perte de globules rouges, avec des muqueuses qui deviennent pâles), constipation, troubles nerveux.

2- Acacia commun ou robinier : il suffit de 150 grammes d’écorce pour entraîner des troubles digestifs mortels (coliques spasmodiques), forte sudation, et des troubles nerveux (troubles de la démarche, convulsions, paralysies…)

3- Faux-ébénier ou cytise : son ingestion par le cheval provoque une forte sudation, des tremblements musculaires et parfois des convulsions. La mort peut survenir si les muscles respiratoires sont atteints soit environ dès 250 grammes de baies ingérées.


4- Belladone : l’ingestion de feuilles, de fleurs ou de baies provoque des troubles importants, comme un affaiblissement généralisé, des troubles nerveux, de la constipation conduisant à la mort.

5 – Laurier-cerise : son ingestion peut conduire à la mort après des troubles respiratoires et éventuellement nerveux.

6 – Laurier-rose : plante ornementale qui n’est pas très appréciée par les chevaux mais qui est très toxique, voire mortelle. Toute la plante est toxique et 30 à 60 gr de feuilles suffisent à tuer un cheval et il n’existe aucun traitement efficace. Les troubles sont essentiellement digestifs, cardiaques, nerveux et respiratoires, avec mort par asphyxie.

7 – Digitale pourpre : en règle générale, les chevaux évitent cette plante mais une ingestion de 150 grammes suffit à paralyser le système respiratoire du cheval et à le tuer.

8- If : souvent dans les cimetières et sur les terrains calcaires. Moins d’une centaine de grammes ingérés peuvent être fatals au cheval et il n’existe ni traitement efficace ni antidote.

9 – Datura : à l’état frais son odeur permet au cheval de s’en tenir à l’écart mais une fois coupé les chevaux peuvent se laisser tenter. Tachycardie, insuffisance cardiaque, sécheresse des muqueuses, constipation, dilatation des paupières, troubles de la vision et hyperthermie.

10 – Millepertuis : plante à fleurs jaunes très répandue en France et qui provoque une photosensibilisation. Rougeurs, cloques, suintement, démangeaisons et agitation, atteinte rénale possible. Le traitement consiste à garder l’animal à l’ombre jusqu’à guérison et à traiter les plaies suivant prescription du vétérinaire.

11- Fougère aigle : les chevaux ne la consomment pas spontanément

mais peuvent en être friands en fin d’été. Troubles nerveux, faiblesse, tremblements musculaires, spasmes, convulsions… Le risque de mortalité est important. Colique, fièvre, puis fourbure et coagulation intravasculaire disséminée.

12- Erable : provoque la #myopathie, urine rouge foncé ou brune, manque d’oxygénation, destruction des globules rouges. Le printemps est une période à risque avec la germination des samares tombés à l'automne.

13- Thuya : il est responsable de coliques graves en cas d’ingestion massive.

14- Prêle des champs : elle contamine essentiellement le fourrage et les troubles apparaissent après une dizaine de jours environ d’ingestion quotidienne. Troubles de l’équilibre et de la démarche, une urine éventuellement foncée, puis la mort.



 

Conseil Horsteo: restez vigilants lors de vos balades, car c'est dans la nature que le risque d'intoxication est le plus élevé.

 

Si vous avez besoin de conseils n'hésitez pas à me contacter via le service Horsteolive.


Comment savoir si votre cheval s'est intoxiqué ?

Les symptômes peuvent être très variables en fonction de la plante ingérée. Parmi les plus courant on notera les diarrhées, coliques et constipations, les convulsions mais aussi l'apathie, la perte d'appétit et une salivation importante. Attention, un empoisonnement peut aussi causer des pertes d'équilibre ou des troubles neurologiques et cardiaques.

Que faire en cas d'intoxication ?

Il est recommandé de contacter votre vétérinaire au plus tôt car dans certains cas la mort est possible en quelques minutes seulement.

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